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Note 88 Thaïlande: Bangkok 8
Bangkok est une plaque
tournante. J'y
passe 6 fois lors de ce voyage: Laos -> BKK -> Koh Chang, Koh Chang
-> BKK -> Inde, Inde -> BKK -> Cambodge,
Vietnam -> BKK -> Birmanie, Birmanie -> BKK -> Singapour et Singapour
retour en Europe via Bangkok.
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Je vais vivre
à Bangkok
♫, dans une maison toute en
teck sur pilotis J,
je me nourrirais de tom ka kai (soupe au lait de
coco, épices, lemon grass, gingembre)
[ et
de mangues et vivrais de
Y
...? Qü.
En réalité,
à force de bouger tout le
temps, je suis heureuse de retrouver des repères,
la même table avec une nappe Burberry, une machine
à lessiver pour
laver les mois de linge sale, ma copine
qui vend des jus de fruit frais
à Thewet, le
marchand de livres pour échanger des romans chinois contre
de la littérature indienne. J'y étais
déjà venue 2 fois en 2002 ... et de 8. |
Je ne débarque pas
à l'hôtel
Oriental, je ne retourne plus voir le
bouddha couché ni faire des massages aux herbes aromatiques
au Centre de massage du Wat Pho,
ni visiter le temple Wat Phra Kaeo ou la maison en teck de
l'espion
Jim Thomson
www.jimthompsonhouse.com,
ni flâner le long du
Chao Praya ou
voir le tai-chi
au Parc Lumphini ou
la boxe thaïlandaise (ceci pour l'intérêt culturel de ceux qui vont y aller).
Je m'installe dans
le QG folklo des routards. Khoa San Road est une planète
à part. L'endroit est si bizarre, il ne semble être d'aucun
pays mais de celui des globetrotters. La rue regorge de guesthouses
bonmar et sordides (Vous vous souvenez dans The Beach
la chambre miteuse dans laquelle Robert Carlyle se suicide
et laisse la carte du paradis perdu), de restos et de
musique crachée dans la rue à plein tube de 9 heures du mat à 4 heures de la nuit,
de voyageurs ravagés
par des années de soleil et de drogues. Des backpackers avec de gros
sacs
à dos se frayent un chemin entre les stands,
ils ne font que
passer. La rue est bordée de shops où
l'on vend DVD et CD piratés, des guides de voyage de
l'Asie du Sud-Est, des copies de Tee Shirt, des contrefaçons
de carte d'étudiants, de journalistes, de faux permis de
conduire. On peut changer de l'argent, se faire faire un
piercing, un tatoo, des dreadlocks feutrés, jouer du bongo,
acheter des poupées vaudous, se
connecter dans un cybercafé (et tchatcher avec un pote qui
se trouve être dans le café d'à coté), regarder des vidéos dans un
bar, manger des bananas pancake.
Les Thaïs viennent là en
touriste pour mater les farangs (étrangers).
Si l'on tourne le
coin de la rue, on se retrouve dans le Bangkok des
Thaïlandais. Le Bangkok des gens qui portent leurs mains à
leur front en un geste de prière devant les autels du
Bouddha enguirlandé de soucis et d'orchidées, des marchés
bondés et des étals qui vous empêchent de marcher sur les
trottoirs. Celui des bonzes vêtus de leurs
robes safran qui se protégent sous des
parapluies de la même couleur. Le Bangkok du fleuve, le Chao Praya, plein du mouvement et du bruit des chalands et des
barques à longue queue.
Pour s'aérer dans
l'atmosphère urbaine:
♥ Dormir au Baan
Dinso >
www.Baandinso.com,
un Boutique Hotel dans une maison traditionnelle en bois,
à
l'écart du bruit, au fond d'une impasse ♥ les plans et les
bons
plans de Nancy
Chandler
www.nancychandler.net les plans et les
bons
plans de Nancy
Chandler
www.nancychandler.net ♥
Passer son dimanche au Marché de Chatuchak: Y acheter de la
vaisselle en céladon, des blouses dessinées par de jeunes
artistes, des jeans customisés, y manger de l'organic food. Y aller avec
le tout nouveau métro ou en skytrain pour contempler dans un
compartiment climatisé, de haut, les temples d'or et les
squelettes des bâtiments inachevés, monuments
à
la mémoire d'une frénésie bâtisseuse que la crise financière
de 98 a stoppé net
♥ Bouquiner: "Bangkok 8" de John Burdett ♥
Hôtel design près du parc Lumphini
www.metropolitan.como.bz ♥
S'allonger au Bed Superclub, un lounge-restaurant-club,
Sukhumvit Soi, 11 ♥
Se faire masser le dos, les pieds, les cheveux, par
pression, torsion, décontraction ♥
Faire un saut
dans un paradis perdu,
p.ex à Koh Chang, au Tree House Lodge
Catherine, le 10 juin
2005.
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