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Carte
Chine |
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Notes Chine |
Calligraphies
éphémères
Qomolangma
Lü Song
Yuan
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Note 42 Chine: In
the mood for Beijing
Cité
Interdite
Hutongs Criquet
chanteur |
La
Chine est un endroit à part pour moi. C'est ici que ma
grand-mère est née, à Lin Sheng à l'ouest de
Pékin. |
08.08.04 Pékin Qomalangma Hotel
Chambre 1816
Je
m'installe dans le vieux Pékin, les garçons vont
dans Sanlitun, le coin des expats et de la nightlife. J'avais
choisi le Lü Song Yuan comme hôtel, un siheyuan,
demeure de Marco Polo mais il est complet (tout est
complet les trains, les hôtels, en raison des vacances
chinoises et de la finale de la coupe d’Asie de football entre
la Chine et le Japon) et je suis aiguillée vers le Qomolangma,
qui abritait autrefois les bureaux du Dalai Lama. Je suis
emmenée d'un endroit à l'autre comme une reine en cyclo-pousse
à travers les petites ruelles (hutongs).
Les jours ou plutôt les nuits qui suivent,
je suis plus Banana Club, Mix ou Poachers que Opéra de Pékin
et vais souvent me coucher quand les honnêtes chinois vendent
des soupes de nouilles ou se lèvent pour leur tai-chi.
J’explore la movida "made in Beijing", loin des dogmes du
parti, les bars bleutés animés par la jeunesse dorée et
modeuse, les boîtes où fashionatas et expats se mélangent
allégrement au son de la techno. Dans la culturelle Pékin, les
filles ne semblent pas en reste de leurs copines scandaleuses
de Shanghai (Shanghai Baby de Wey Hui, les Bonbons chinois de
Mian Mian). Taoïstes le jour, gogo-girls la nuit, elles
affectionnent tout particulièrement les
"longs-nez".
09.08.04 Les
hutongs
Un
coup de cœur pour les hutongs, ces ruelles étroites aux portes
ornementées, poutres sculptées, fresques, chargées
d'atmosphère. Il faut faire vite car elles sont en train de
disparaître à grand coup de pelleteuses sous prétexte de J.O
2008. 70 000 vieilles maisons ont été démolies ces dernières
années pour construire des échangeurs géants, des périf +
longs et des grattes ciels + hauts. Ce sont les quartiers les
+ populaires et les + attachants. Les joueurs de Mah-jong
sortent les tables et abattent les dominos en poussant des
cris de joie ou de dépit. Les raviolis chauffent dans les
corbeilles en osier. Les gosses traînent à 4 pattes avec des
pantalons ouverts à l'entrejambe. Les courbatures des très
très vieux papis à visage de pomme ridée surmontée d'une
casquette en toile bleu reflètent un siècle d'Histoire à
rebondissements et une vie de privations. La démarche des
petites mamis à chignon trahit celles qui avaient autrefois
les pieds bandés. Et de toutes les rues surgissent vélos,
vélomoteurs, cyclo-pousses, 2 roues de toutes
sortes.
10.08.04 La Cité
Interdite
Pendant 500 ans,
ce pied-à-terre de 72 ha a abrité les empereurs, les Ming et
les Qing, leurs concubines et les eunuques au cœur même de la
ville. La cité interdite n’est ouverte au public que depuis
1925. Maintenant elle est prise d’assaut par les cohortes de
touristes chinois, qui posent en robe d'impératrice ou
déguisés en mandarins devant un chaise à porteurs
d'opérette.
A
l’entrée, un portrait XXL de Mao Ze Dong, toujours
omniprésent, jusque sur les billets, les montres, les briquets
et autres badges pour collectors.
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11.08.04 6e tour de guet
à l'est de Simataï 40° 39. 563 N -
117°16.909 E
La
Grande Muraille de Chine, un incontournable, c’est un peu le
Mont St Michel des Chinois question fréquentation. Les cars
déversent du touriste à Badaling au milieu des boutiques à
T-shirts "I climbed the Great Wall" et autres grigris à
franges. Mais dans la recherche des alternatives toujours
+ sauvages, le trek entre Jinshaling (110 km de Pékin) et
Simataï est le dernier sorti. RV à la gare des bus de
Dongzhimen avec les garçons. On rencontre sur
place Elizabeth et Grégoire qui recrutent du monde pour
partager un minibus à 300 Y l'A/R.
Matthieu et moi avons prévu de rester la nuit dans une tour
comme le guide le recommande. Je rêve de m'endormir à la
lumière de la lune, peut être que les astronautes me verront
(bien que la légende ait été démentie), de voir le soleil se
lever derrière la banderole de pierres et de passer un coup de
fil avec mon portable comme dans la pub (mmmmmmeu
non).
A Jinshaling, il n'y a que
les collines, les champs et le Mur et… de la musique douce
diffusée par un haut-parleur. La vue du haut des tours de guet
me coupe les jambes: le paysage alentour superpose une dizaine
de plans, des crêtes de montagnes en dégradé de gris. La
Muraille plonge ou surgit selon la pente, serpente sur les
monts et disparaît derrière une crête plus haute que les
autres pour réapparaître au loin... La raideur du chemin coupe
les jambes aussi! Par moments, il faut grimper en y mettant et
les pieds et les mains: le chemin devient escalier puis mur
d'escalade, c'est sport. 5 heures, des milliers de marches, 30
tours de guet, des vendeurs de "cold water, cold water" à
chaque passage difficile, séparent Jinshaling de
Simatai.
De
là, Matthieu et moi avons continué encore 6 tours et 2000
marches + loin pour choisir notre toit en hauteur avec vue 5
étoiles, juste après la pancarte "Do not stay during the
night". Pique-nique et Yanjingbeer grand format tout en
regardant la muraille s'éclairer et s'éteindre. On installe
nos sacs de couchage à l'extérieur sur le sol mais à 2h du
mat, la pluie nous fait rentrer dans la poussière avec les
chauve-souris (faut-il un s à chauve?) comme cokoteuses. Le
mur s'est réveillé nappé de brumes comme une estampe chinoise.
Comme cela s'est dégradé avec la pluie, on a levé le camp à
7.30h.
Une
question pour gagner un morceau de Mur: savez vous pourquoi le
Grande Muraille pourtant longue de 6000 km n'a jamais rempli
son objectif premier? Un indice: c'est Gengis Khan qui l'a
dit.
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Cuisines
et
dépendances
Les
fiches cuisine étaient délaissées par les Notes depuis le
Mexique. Mais ici, mes papilles sont tout en émoi. Merci à
Nicolas, le cousin de Matthieu, grâce à qui on a fait un tour
du pays par les cuisines. Il nous préparait le menu en
chinois, on a mangé avec des copines et des copains à lui, et
aussi Yvan et Christian, rencontrés à Ulan Batar, et les
garçons, Will, Hubert et Matthieu. Le proverbe " plus on est
de fous, plus on rigole" s'applique taf. Tous les plats sont
au milieu de la table et partagés par l'ensemble des convives,
plus on est, plus on goûte à différents plats. Nos RV avaient
lieu sous une chope géante.
D'abord,
il y a eu le snack musulman dans une petite rue de Sanlitun,
où on a goûté à la cuisine ouighoure de l'ouest chinois: un
grand mikado de brochettes de mouton mais aussi de poulet
épicé, avec un pain rond chaud (nang), des pâtes
spéciales avec une sauce tomates-poivrons et une salade du
Xinjiang.
Ensuite,
le resto cuisine traditionnelle: canard laqué que l'on nous
montre entier avant consommation, crêpes, sauces et bouillon
de canard, friture de poisson-hérisson à la sauce aigre douce,
tofu cru et tofu frit épicé, un légume vert un peu amer
(késako?), travers de porc et "chien suicidé" qui se révèle
être du bœuf coupé très finement, servis avec un thé aux
fleurs.
La
fondue chinoise ou huoguo: une marmite remplie d'huile,
coriandre, ciboule, gingembre, une moitié (très) épicée, une
moitié normale, un petit pot de sauce cacahuète dans lequel on
plonge les aliments cuits: boulettes de poisson qui roulent
quand on essaye de les attraper avec les baguettes, fines
tranches de bœuf, grosses crevettes, champignons parfumés,
poireaux, chou, cheveux d'ange, raviolis, la température est
montée ...
La
soirée danse du ventre: dans une immense salle décorée de
tapis bariolés, musiques et danses en costumes traditionnels,
on danse sur la scène avec les vedettes ouighoures. On a mangé
un plat des familles: un ragoût de boeuf avec de grosses pâtes
gluantes dans le fond et kebabs d'agneau, ... On a terminé en
faisant tourner un narghilé aux pommes.
La
cantoche XY: 5 baguettes au Gault et Millaut pour la
gentillesse des serveuses et la cuisine de tous les jours. Pas
de carte en anglais, les commandes se font au moyen du Guide
du Routard: poulet au noix de cajou, porc caramélisé. Il y
avait un stakhanoviste du ravioli qui travaillait si vite
qu'on aurait cru un film en accéléré.
La
petite cuisine des horreurs, le Night market: l'endroit où on
trouve de tout: du chien, brochettes de scorpions, larves,
sauterelles, scarabées, hippocampes, étoiles de mer, serpent,
boyaux de cochon, grenouilles et pas que les cuisses, peau
d'estomac de bœuf,... c'est plutôt pour les défis ou les paris
perdus, je passe mon tour.
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Wangba WANTED
Difficile de mettre les Notes de Route à jour. J'erre des
heures et des heures dans Pékin en quête d'un wangba
(cybercafé) dont je connais par cœur l'idiome qui commence par
2 croix dans un carré dont il manque la ligne du bas mais que
je ne vois jamais. J'entre dans des Design Computer qui
florissent à gogo, où les gens travaillent le graphisme de
leurs photos ou de plans mais il n'y a pas de connections
Internet. Mon Lonely Planet date d'une époque révolue où le
web était à peine renseigné. Et les cybercafés sont plutôt
discrets. Les autorités les ont fermé suite à un incendie qui
avait fait 20 morts. Aucun dans Sanlitun, un au sud de
Tiananmen (30 Y */h) dans l'ancienne gare et finalement, et
après une semaine de chasse au trésor, j'en ai trouvé un grand
dans les hutongs de Gulou équipé de 300 PCs, reconnaissable
uniquement au nombre de vélos garés devant, à 3Y/h, où les
ados (> 18 ans officiellement, il faut donner son
passeport) passent leur journée à jouer en ligne ou à
tchatcher sur des forums de discussion. Mais ma joie est vite
calmée, les connections USB et les drive de diskette sont
bloqués. Les Chinese Walls ne sont pas une légende. Mon lien
avec vous est (inter)rompu. Catherine - Shéhérazade va mal.
Mais finalement la Grande Muraille Internet
tombera.
* 10 Yuans = +/- 1
€
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13.08.04
Palais
d'Eté
Les jardins en Chine sont des paradis pour les poètes et les
romantiques. Ces reproductions de paysages miniatures se
mêlent à toutes les formes d'art, peinture, poésie, musique,
architecture, calligraphie. Le Palais d'Eté de Pékin est
surnommé "le Jardin de tous les jardins". Il fût aménagé
autour de lacs pour permettre à la famille impériale
d'échapper à la chaleur étouffante de la ville. Petits
pavillons, ponts, dédales de pierres, jardins rocailleux,
volières, parterres fleuris, portes de Lune, une galerie de
700 m ornée de scènes mythologiques, l'impératrice Cixi savait
y faire en matière de design de jardin. Les Pékinois y
emmènent leur amoureuse pour canoter ou pédaloter chastement
sur le lac au milieu des jardins aux noms romantiques de "la
Perfection et de la Clarté", celui des "10.000 Printemps" et
celui du "Printemps éternel". C'est là qu'on dit au
revoir à Will qui continue sa route vers Shanghai.
Le soir, ou plutôt la nuit, décalage
horaire oblige, c'est la cérémonie d'ouverture des J.O. 2004
d'Athènes. La Chine démarre en trombe avec une médaille au tir
féminin. Je suis les J.O. par la lorgnette ou plutôt la TV
nationale, j'en attrape les yeux bridés de ces jeux à la
chinoise. Je découvre leurs vedettes "inhabituelles", le
basketteur géant, Yao Ming (2,29m, 141 kg) et leur coureur Liu
Xiang.
14.08.04
Lü Song Yuan chambre
318
Je change d'hôtel pour
rejoindre la maison de Marco Polo où je rêvais de m'installer.
Ma chambrette est minuscule mais charmante et donne sur une
des innombrables cours du siheyuan, une maison
traditionnelle en pierre grise avec les toits en pagode.
L'ensemble dégage une atmosphère de sérénité raffinée avec des
livres anciens, un salon de thé, peintures et calligraphies
...
Lama
temple
C'est le + grand temple bouddhique tibétain encore en activité
de la capitale. Je croise des moines avec leur trolley Delsey
et des Nike qui dépassent de leur robe ocre. Le temple abrite
un bouddha de 18m, recordisé au Guinness book. A mesure que la Chine se défait des
années de communisme, les anciennes habitudes reprennent petit
à petit leur droit, les chinois retournent au temple et
brûlent de la monnaie de papier pour leurs ancêtres.
Hubert quitte Pékin le 15 pour continuer
sa route asiatique. Et Matthieu part le 17 exhiber ses jolies
Puma en terre natale. Je prends le train vers Chengde avant de
revenir à Pékin.
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Trek urbain Une
grande ville en Chine, c'est un petit pays en Europe. Pékin a
la même surface que le Belgique. Alors je marche, je
marche,... je marche.
Tiananmen,
la plus grande place du monde, cœur historique, une création
de Mao, qui veut dire bien contradictoirement "Porte de la
Paix céleste", rendue tristement célèbre par l'écrasement des
étudiants par les chars d'assaut en 1989. Les touristes
chinois adorent se faire prendre en photo sous tous les angles
de la place, avec la Cité Interdite ou le lever de drapeau
chinois en toile de fond. Ou avec vous! On croit d'abord
qu'ils vous demandent de faire la photo mais quand ils se
mettent à côté de vous avec les doigts en V en répétant "You
beautiful", on comprend qu'on est sur la pellicule. En vente
itinérante sur la place (Lookelooke!), les cerfs-volants, la
montre Mao avec ses bras qui indiquent l'heure et les minutes,
le briquet qui entonne la nationale et le jeu de cartes Saddam
de très mauvais goût. Il y aussi les DVDs pirates de films qui
ne sont même pas encore sortis en salle, c'est juste qu'on
voit les gens se lever à la fin de la séance. La rue
piétonnière Wanfujing
avec les mall à l'américaine, des galeries commerçantes
huppées calquées sur celles de Hong Kong, les grandes
pharmacies où les vendeuses calculent encore le prix au
boulier compteur et la librairie de livres étrangers où j'ai
acheté un dictionnaire FR-chinois quand j'en ai eu marre de
manger des trucs pas bons, montrés du doigt sur la table du
voisin. Le grand
Hôtel de Pékin Flânerie au milieu des
poteries Ming géantes. Je me projette mentalement au
début du siècle. Gulou La tour du Tambour,
mon point de chute, d'un côté les hutongs (voir ci-dessus), de
l'autre le lac
Houhai entouré
de bars branchés, dont un Bouddha Bar évidemment. Et les soirs
de WE, guinguette sur la minuscule esplanade, des couples
virevoltent au son kitsch diffusé par une radio branchée sur
un ampli. Longfusi
Je trouve tout à fait par hasard dans une micro-boutique de
Longfusi un très joli bracelet et un collier faits par de
jeunes designers qui enfilant perles, nacres, turquoises. Le
marché informatique de
Zhongguancun A Beijing, je fais mon shopping
... Et pas que pcq ça rime. Même si on n'a besoin de rien, si
on ne veut pas acheter, si on sait que c'est contrefait, Pékin
est un grand traquenard matérialiste. Il y a un "bazar
informatique" à côté de l'université, une allée de tours
high-tech qui se disputent le client. Portables, MP3s,
appareils numériques, ... tout se négocie et les prix fondent
sur la calculette. J'achète entre autres, des Gb de mémoire
externe, aidée par des étudiants pékinois et un jeune français
juste arrivé pour une année de cours. Je suis surprise du
nombre de jeunes qui (re)viennent en Chine pour approfondir
leur chinois. Puces de
Panjiayuan Le WE, une foirefouille à la
chinoiserie, estampes, pinceaux de calligraphie, porcelaines,
jades, paniers, sacs en soie, portes-monnaie brodés main du
Yunnan.
Et après ces mille "lis" parcourus, je me
fais masser dans la rue par un praticien en blouse blanche.
Plus énergique que relaxant, plus par pression et par frappes
que par palper-roulés, avec craquage des doigts inclus, ce
traitement de choc n'est pas un massage de nain. Je ne sais
pas si c'est un bon moment ou un mauvais quart
d'heure.
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20.08.04
Downtown backpackers chambre 102
Toujours au cœur des hutongs. Dans le dortoir, il y a Martin
un jeune suédois qui va passer une année en cours à Pékin et
José de Lima qui étudie à Wuhan. Pour lui, c'est l'opposé du
monde. Et pour moi, il est l'opposé des chinois.
Depuis l'âge de 10 ans, il rêve de venir en Chine. Il avait
annoncé à son père qu'il allait y monter une usine de candy
bar et que si il vendait un bonbon par habitant, il ferait
fortune. Très chrétien en bon péruvien, il a amené sa croix
avec lui pensant ne pas en trouver ici. Et pourtant, à
l'arrière de la croix, il n'avait pas remarqué que c'était ...
"Made in China".
23.08.04 Parc Beihai
"Le Parc de la Mer du Nord", Brel aurait aimé. C'est mon
dernier jour à Pékin et ma dernière chance pour aller voir aux
aurores les vieux chinois faire leur tai-shi au parc Beihai.
Au bord du lac surplombé du grand "dagoba" blanc, ils se
frottent les oreilles, mettent les doigts dedans,... Certains
jouent du sabre, ou du bâton, ou plus pacifiquement de
l'éventail. D'autres dansent, apprennent la valse ou le
paso doble.
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